Cela a été un énorme coup de cœur vidéo pour toute notre équipe et quand Léo nous a fait suivre son « Brainwash », il nous a vraiment retourné le cerveau. Il faut dire que cela fait quelques années qu’il nous fait halluciner notre « MacNobile », depuis qu’il a opéré cette étonnante mutation en streeter. Lui qui déjà était un sérieux client sur les zones s’est d’emblée positionné comme l’un des streeters les plus impressionnants de l’hexagone, avec un style fluide, précis et engagé puisant dans un gros bagage de trial pur et une science de la glisse acquise sur les pistes alpines.
Cette nouvelle réalisation qui nous magnifie le pilote TMS/Bikevision est signée « Pandacompany », une jeune société de prod’ grenobloise emmenée par Téo Frank , qui a déjà acquis de solides références en une seule année d’existence, et ambitionne un jour de faire du cinéma.
On a bien sûr tout de suite voulu en savoir plus sur les coulisses de ce projet, et le photographe Matthieu Chandelier nous a fait un joli cadeau avec un petit shooting exclusif de son making-of. Matthieu est un pro qui exerce son talent du côté de Chambéry (son spot web : www.matthieuchandelier.fr/) et suit Léo depuis moult années, ne manquant pas d’immortaliser avec justesse ses plus beaux exploits. Alors c’est parti pour une séquence « backstage » avec Léo au micro et Matthieu à la photo... Pour en savoir plus sur la vid’ de street du moment !
Salut Léo, quelques mots sur le tournage de cette vidéo très différente de tes précédentes... Des tournages tu en as connu., avec cette équipe qui te suit depuis tes débuts en street, des gros même avec Rémy Masséglia et Lez’Art... et là encore un gros projet très spécial, avec une jeune société de prod spécialisée dans le sport et la couverture de gros évènements... comment est né ce projet ?
Le projet est né tout simplement parce que je voulais une nouvelle vidéo à la cool. Et j’ai discuté avec Téo pour voir s’il était chaud pour tourner, et IL ETAIT A BLOC ! Mais lui voulait faire bien plus qu’une simple vidéo de tricks... L’idée était de faire ressortir des émotions, tout ça couplé avec de magnifiques images et quelques tricks sympas ! Téo m’avait déjà contacté l’année dernière pour tourner un teaser pour un festival de rock... Le projet vidéo ne s’est pas fait faute de moyens... Et après on a discuté et on s’est donné rendez-vous l’année d’après au printemps ! Et voilà...
Quelques mots sur le tournage, qui - on l’imagine aisément – a nécessité beaucoup de taff et de temps, et sur lequel tu étais accompagné de quelques fidèles...
Le tournage s’est déroulé sur trois jours (Lundi, Mercredi, Vendredi) plus une demi-journée pour faire les voix off... Je vous avoue que j’ai horreur de ça... Mais finalement, je suis vraiment content de l’avoir fait ! Avec le lundi : Matthieu Chandelier, Téo et Moi, direction Serre-Chevalier et la Vallée de la Clarée. Mercredi : Téo et moi simplement ; direction Lyon et ses alentours. Vendredi : Math, Téo , Johanne (ma copine) et moi ; direction Aix-les-bains !
Le résultat est brillant, la première partie intimiste passe très bien et le reste est captivant... Tu nous rentre un flair digne de ton mentor Danny MacAskill, trick magique que vous est réservé à tous deux... Après une grosse frayeur...
Oui, ce n’était pas la première fois que je le rentrais, il y a trois ans déjà j’avais claqué un flair contre un arbre dans After School... C’était à Annecy ! Pour celui-là, il a fallu 2 essais, le crash dans la vidéo, et ensuite je l’ai plaqué mais un peu dégueux et du coup je l’ai refait propre pour la vidéo !
Et puis bien sûr le rail sur la slackline bien sûr MONSTRUEUX... un truc de fou, que tu corses avec un tapé roue arrière et un placement bien chaud... comme si c’était pas déjà assez compliqué comme ça ?
La Slack... 115 essais ça résume bien les choses... L’idée m’est venu tout simplement en faisant de la slack, à pied...




Le gap sur le toit de la chapelle de montagne est aussi hyper spectaculaire ! C’est super haut !!! C’est le genre de truc que l’ont voit maintenant dans les coupes du monde, depuis 4 ans les gros jumps sont devenus un truc à maîtriser sur le circuit UCI, la faute à un certain MacAskill... Raconte-nous comment cela s’est passé, le gros kiff quand tu as passé ce franchissement « super élite » !
Bah on a vu cette chapelle, spot magnifique pour l’image vu les montagnes ! Téo voulait simplement que je monte à pied dessus avec le vélo et que je roule sur la crête de la charpente... Pour un trialiste, c’est inconcevable ! Il fallait absolument que je monte en Bike ! Mais un bon mètre 85 avec atterrissage en ultra pente... pas ÉVIDENT ! Il y avait des cailloux, du coup okay pour l’option kick à l’artisanal !
BRAVO, bravo à toi et toute l’équipe derrière cette vid’, un chef d’œuvre, continue à nous faire rêver !!!
Merci à bientôt, on s’est bien amusé et c’est pas fini, la life c’est coooool !