Le street trial version « roots » ou plutôt « hardcore », dans tous les sens du terme : puriste, extrémiste, engagé et même parfois carrément violent ! Le street trial avant qu’un certain Danny MacAskill ne vienne en changer les règles au début de cette décennie.
On appelait ça le TGS, on disait que ça tournait en rond. Du trial pur appliqué à l’espace urbain, et dont les chefs de file se trouvaient déjà de l’autre côté de la Manche et ne pensaient qu’à une chose en soulevant de la fonte dans la salle de muscu’ : envoyer toujours plus haut et plus loin. Le street 24 a pactisé avec le diable du BMX et les a envoyé en enfer, eux et tous leurs apôtres. Un Trial UCI toujours plus « urbain » l’y aura aidé et aura eu raison de la fougue pourtant si communicative de ces riders. Mais attention, ce trial urbain n’a peut-être pas dit son dernier mot ! Damon Watson, le maître du genre, est de retour sur nos écrans ! Et son discipline italien Bersha, genou à terre après une série de blessures, se relève lui-aussi !
Et puis à l’heure du mondial urbain, imaginez que les meilleurs éléments du circuit UCI sortent du bois et de leurs parks pour y aller de leur vidéo de street, de trial urbain ? Avouez que cela aurait de la gueule, quand on voit le genre d’obstacles artif’ que les organisateurs UCI doivent aujourd’hui poser sur les zones de 1/2 et de finale pour les départager, avec des franchissements démesurés et parfois des latés au mètre 50. Le street 24, on aime, vive les tricks et le flow... mais du bon gros trial urbain bien athlétique, même sans grand effort d’édition, c’est aussi terriblement jouissif ! La preuve en images...
Damon Watson
Bersha
Pix



