Il était attendu le grand Régis, ce nouveau court-métrage de Lez’Art Création soutenu par Tribal Zine. Il s’est invité hier soir à 19h sur Zapiks, la plus grosse plateforme vidéo française de glisse et vélo extrême... et a immédiatement remporté un franc-succès ! En moins d’une journée, les 10 000 visionnages ont été dépassés, et pourtant, comme on s’en doutait, il n’a rien à voir, mais vraiment rien à voir avec une vidéo de bike classique. C’est complètement dans la lignée de ces précédentes réalisations de Rémy Masséglia Urban MTB, Histoire sans freins, Voyage chez les Ritals et Olé. D’entrée de jeu, on se retrouve immergé dans un univers à part, très pictural, décalé, poétique, burlesque. En personnage central, ce Régis à mi-chemin entre Elvis et Charlot, incarné par la comédienne Nathalie Masséglia, qui nous invite à une riding session bien sûr complètement déjantée.
Çà commence par du freeride débridé... en 2CV (avec Alex Vahié-Cordero au guidon). Et puis Régis ouvre le coffre, jette le teppaz et le bike par terre et c’est la fête du vélo dans tous ses états... Le streeter Léo Nobile donne le coup d’envoi en posant un backflip contre la deudeuche et puis on se retrouve embarqué dans un incroyable ballet. Qui mixe avec une imagination débridée une poignée de disciplines un peu marginales du vélo a priori fort éloignées, mais qui ont toutes pour point commune de privilégier la technique aux gros mollets... Le trial avec Léo Mac’Nobile donc, mais aussi l’enduro avec Yohan Barelli, la descente féminine avec Morgan Charre, le flat bmx avec Jérémy Brosset ou encore le vélo acrobatique avec Alice Allart. Le streeter exprime son talent dans des cadres atypiques, posant ses tricks sur des ruines au fond d’un bois, dans des anciens lavoirs, dans le cours d’une rivière et dans d’autres spots atypiques. Le flater se mélange avec le vélo acrobatique dans une danse nocturne étonnante avec des jeux d’ombres et de lumières fascinants, s’invite au beau milieu d’une salle de classe...
Bref, c’est rock’n roll et comme toujours bien loin des standards habituels, un travail d’équipe vraiment phénoménal, une réalisation soignée et pointue, vraiment du grand art ! Le projet est soutenu par le Parc du Mercantour, qui a servi de toile de fond à tous ces délires sur deux roues, et l’on se dit après avoir vu cela que ce cout-métrage constituerait aussi un bel outil de communication pour la fédé’. Qui pourrait à bon escient d’en servir pour promouvoir en cette période de rentrée quelques disciplines du cyclisme méconnues, mais ô combien ludiques et épanouissantes !
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