Il y a une semaine venait de s’achever en Norvège la compétition de l’année, des Championnats du Monde de Lillehammer avec des courses très intenses, qui nous ont procuré de grands moments d’émotion. Ils ont atteint leur paroxysme avec une finale Elite 26’’ d’anthologie, durant laquelle Gilles Coustellier s’est transcendé pour s’offrir une victoire sans appel et conquérir en guerrier viking un 5ème titre mondial tout simplement historique !
Après un début d’année puis un début de saison difficiles, cet immense champion a élevé crescendo le niveau jusqu’à cette apothéose finale, où l’on a retrouvé cette machine infernale capable de rider les zones les plus extrêmes à la perfection. Ce week-end, il était bel et bien un cran au-dessus de la concurrence et nous a offert un spectacle inoubliable !
Gilles nous accorde aujourd’hui une interview dans laquelle il revient avec nous sur cette consécration historique décrochée devant ses proches, et il nous l’avoue avec émotion : « il m’a donné les larmes ce titre ! ». Il nous raconte comment il a vécu et géré ses courses, comment s’est passé ce trip en Norvège avec les siens et l’Équipe de France, comment il aborde la suite de la saison. Et puis bien sûr, on a voulu en savoir plus sur l’épée de la victoire : ce nouveau Breath « Tomorrow », dégainé pour le combat et la victoire de l’année !
Tribal Interview
Pour commencer, quelques mots sur cette victoire qui a une dimension historique : un cinquième titre élite 26", personne n’est jamais allé aussi loin dans l’histoire de la discipline ! Jusque-là toi et Kenny étiez tous deux quadruples champions du monde élite de vtt-trial, te voici maintenant tout seul au sommet de la discipline, quintuple champion du monde ! C’est beau non ? Ce 5 historique c’est un truc qui te faisait vraiment rêver (un peu un comble pour un trialiste...) ?
C’est plus que beau même. Honnêtement, en me rendant en Norvège, je n’y pensais même pas, c’est une fois le titre en poche, qu’un membre de l’Equipe de France m’as dit "Oh Gilles ça y est tu as le record de titre de Champion du Monde !". Chaque titre est particulier, mais celui ci, c’est le deuxième titre qui me procure autant de joie après mon premier. Je ne saurais pas l’expliquer, mais il m’a donné les larmes ce titre !



Tu gagnes devant la famille et le staff Coust’ quasiment au grand complet, avec le papy ? Vous vous êtes déplacé en force sur ce mondial, tes proches sont venus te soutenir jusqu’en Norvège ! C’est important pour toi, quelque chose de déterminant dans ta victoire ?
Exactement, quasiment tout le Team était la, il manquait ma sœur, ma mère et ma fille pour être au complet, mais le fait de partir avec l’Équipe de France ne m’a pas permis de mener ma fille. Mais le 3/4 du Team était la, avec mon père, Claire, GG, Pilou et papy (en fait c’est le père de GG, mais son surnom c’est papy car il se régale à rouler en Modus !!!). Il faut bien savoir que sans ces gens là, je ne serai pas arrivé à décrocher ce 5ème titre ainsi que tous les autres. Beaucoup de gens ne voient que le sportif briller, mais il faut bien savoir qu’il brille grâce à l’entourage... Il ne faut pas oublier Isabelle, ma nutritionniste qui me prépare tous mes menus durant l’année et qui est toujours dispo’ pour moi. Également Xavier avec qui j’ai repris les entraînements courant d’année pour pouvoir être au top de ma forme pour ce Championnat.
Revenons sur ta course, et tout d’abord la demi-finale, raconte nous comment tu as vécu cette première course ? Cela a commencé sur les chapeaux de roue, le parcours n’est pas des plus sélectifs, il ne faut rien lâcher, on voit Abel sortir en tête au premier tour, et le second tour tu te retrousses les manches pour lui montrer qui est le patron tour parfait, Abel toujours devant, troisième tour parfait tu sors en tête à 2pts... Raconte nous cette première course, c’était important pour toi de finir devant ?
En me rendant en Norvège, j’étais dans un autre état d’esprit que sur le reste de la saison. Ce début de saison "difficile" m’a beaucoup apporté pour arriver là bas dans les meilleures conditions. Je me suis directement mis dans la course, les sensations étaient vraiment présentes et je savais que le trial pouvait tourner à zéro. Mais sur ma dernière zone, je prends 1 point + 1 point de temps, mais je savais que ce n’était vraiment pas grave et que l’important était de jouer la qualif et pas forcément la place (je n’attache aucune importance au résultat de la qualif même si celle ci détermine le départ de la finale).
Course de qualif qui était déterminante pour le titre par équipe, le sélectionneur a misé sur le champion du monde en titre et il arrive troisième (l’année dernière il avait misé sur toi et c’était Vincent devant...)... Il n’a pas la tâche facile avec sa dream team ... Le titre par équipe qui revient à l’Allemagne... Une réaction là-dessus ?
Le choix de Serge, je le respecte et c’est en effet un choix très difficile quand tu vois qu’en 26" nous sommes plusieurs à pouvoir remporter une qualif’ ! Après avec le recul et les "SI" on peut refaire le monde, mais c’est ainsi. Un grand bravo à l’Allemagne pour leur titre par Équipe !
Samedi 17h30, Jour J, Heure H, tu attaques le couteau entre les dents, tu pars en dernier et devant c’est un peu l’hécatombe les 5 tombent de partout, ton frère qui a ouvert ne sortira pas une zone, le champion du monde en titre lâche des points, Kenny aussi, Fontenoy par contre roule fort... Tu commences par deux zéros et va prendre le contrôle de la course malgré un 5 sur ces terribles allumettes... Raconte nous ce premier tour ?
Exact, j’ai pu voir le début des autres pilotes sur l’écran géant et j’ai vu les 5 s’enchaîner. Mais je n’ai vraiment pas fait attention à cela car je savais que les zones étaient sortables à zéro. A l’approche de mon départ, je me suis mis dans ma bulle et j’ai oublié tout ce qu’il se passait autour de moi, et j’ai mis les gazzzzz à fond. Dès le premier obstacle je ne voulais rien lâcher. J’ai fait donc un super premier tour malgré un 5 vraiment stupide sur la zone des allumettes alors que je venais de sortir le plus gros passage. Mais dans ce style de tracé, un 5 n’est pas synonyme de défaite !
Ensuite tu enfonces le clou au second tour, gère parfaitement la suite, avant les deux dernières zones le sélectionneur t’annonce que tu es mathématiquement vainqueur, derrière toi on se bat pour les places d’honneur, tu vas faire un finish de folie sur les allumettes que tu sors à Z, comment t’as vécu tout ça ?
Au départ du second tour, je sais que j’ai une avance de 4 points sur la concurrence. A ce moment là, j’étais encore plus motivé qu’au premier tour, il m’était impossible de perdre avec cette avance. Et puis les autres pilotes ont enchaîné pas mal de 5 et je n’ai eu qu’à gérer et prendre zéro risque, et j’ai donc fait jouer toute mon expérience... ce qui fait que deux zones avant la fin j’avais gagné le titre ! J’ai donc profité de cela pour m’offrir un magnifique zéro sur la zone des allumettes ( d’ailleurs je suis le seul !) en sortant un passage d’anthologie sur la fin !!!
Par le passé et même encore l’année dernière, on a eu de grosses déceptions, des polémiques sur les tracés, les mondiaux sont bien trop souvent en dessous d’une Coupe du Monde niveau tracé comme parfois organisation... Là c’était très carré, le meilleur traceur de Coupe du Monde aux manettes, Jean Flambard qui trace du costaud comme tu aimes ? Qu’as tu pensé de ce mondial ?
Alors je vais commencer par parler du tracé... Enfin un tracé sans gruge, où il impossible de contourner la flèche. Pour ça, je tire mon chapeau à Jean et toute son équipe qui ont sû mettre le trial en valeur ainsi que les pilotes. Le tracé était tout simplement parfait pour moi, car tout était sortable à zéro. Ils ont réussi à trouver le juste milieu entre le possible et l’impossible, et surtout aucun passage n’était dangereux. Et bravo aussi pour la zone d’échauffement, enfin une compet’ où l’on peut bien se chauffer. Çà fait plaisir ! Alors après comme toujours, il y a des jaloux et des gens qui se régalent à critiquer. J’ai pu entendre comme discussion, "oh ce tracé est beaucoup trop dur, ce n’est pas normal que Gilles ait 15 points d’avance sur le deuxième". Mais ces gens là n’ont rien compris à la discipline. Ces gens se régalent quand les finales sont faciles et que le trial se joue finalement sur la super finale avec 4 zones !!! Et puis quand c’est beau il y aura toujours des jaloux qui critiqueront !! Pourquoi ne pas prendre le problème à l’envers, comment se fait-il que les autres aient 15 points de retard ?! Je pense qu’à un moment donné, il faut arrêter de se plaindre quand les trials sont difficiles et que les points tombent, c’est le sport. Pour ma part je suis un sportif de haut niveau qui s’entraîne dur toute l’année et je trouve normal d’en chier en compét’ et s’arracher comme un dingue et sortir d’une compet vidé.
Le site en lui-même a priori pouvait sembler un peu décevant : on est en face d’un parking d’un grand centre commercial, sur une grande étendue d’herbe complètement plate, aucun relief, mais finalement on aura quand même une grosse intensité de course, de la difficulté, et du public, le trial est à l’écart du cœur de ce mondial qui bat à Hafjell, mais a l’avantage d’être à Lillehammer... Cela t’a plu ?
Concernant le lieu, je suis loin d’être fan. On était mis à l’écart au bord d’un lac et d’une route, collé à un petit Macdo, aucun fléchage, un vieux parking en sale état ! A mon sens ça manque de professionnalisme. Mais le supermarché d’à côté était partenaire donc j’ai compris par la suite pourquoi nous étions mis là. Du moment où c’est du rapporté comme cela, autant le faire en centre ville pour avoir un maximum de visibilité. Il n’y a qu’à regarder le Championnat du Monde en Autriche qui était au cœur de la ville, c’était blindé, limite on ne pouvait pas circuler.
Et ce trip en Norvège ?
Sinon notre trip en Norvège était top, on s’est régalé avec mon Team avec resto tous les soirs, rigolade à fond, en gros que de la bonne humeur..C’est une des choses qui fait que j’ai été autant performant ce week end..
Le trial de compétition est sur la pente ascendante affirmait l’UCI en début de saison lors de l’annonce de l’expérimentation d’une nouvelle couverture média à Cracovie en vue d’une possible généralisation en 2015.... En fait on y est déjà, le trial a investit à fond la chaîne Youtube UCI, le site web de l’UCI, est mis autant en avant que les autres disciplines... Çà bouge vraiment, tu le ressens comment à ton niveau ?
Si l’UCI le dit c’est super. Personnellement je ne vois pas plus de choses qu’avant...J’attends de voir encore !
Le séjour avec l’Équipe de France, comment cela s’est passé ? Vous étiez mis dans les meilleures conditions ? Cette année, l’Équipe de France avait un gros soutien de la fédé’, vous aviez mécano, kiné et préparateur physique ? Important pour toi ou alors tu as ton staff qui gère tout ?
Avant cette année, il m’était vraiment impossible de fonctionner en Équipe de France, mais Serge est vraiment bon dans ce domaine. Il a réussi à me faire aimer l’Équipe de France. Il m’a fait comprendre le fonctionnement qu’il souhaitait, je lui ai fait part de mes remarques, de mon fonctionnement et nous avons réussi a trouver des solutions pour que tout se passe à merveille. Pour ce qui est du mécano, kiné et préparateur physique, chaque année ils font parti de l’aventure mais quand mon Team est présent, il est vrai que je préfère d’abord voir avec car ils me suivent tous les jours de l’année et me connaissent à fond. Mais le kiné à mon sens est indispensable car on a vite fait de se faire mal, se déplacer quelque chose et sans lui ça serait problématique.
Tu as suivi les autres courses trial : Elite 20 avec le retour de feu de Benito, Femmes avec Tatiana Janickova, les Junior avec Carthy et Oswald ? Qu’est ce qui t’a marqué à côté de ta course 26 ?
J’ai suivi toute la finale 20" et femmes. Je souhaitais vraiment que Benito gagne car il le mérite vraiment. Depuis la première fois où je l’ai vu, c’est la première fois qu’il m’a impressionné par sa qualité de pilotage, c’était propre, maîtrisé, puissant, sûr...Il mérite vraiment ce titre et j’en suis vraiment ravi pour lui, ça prouve encore une fois que c’est un énorme Champion. Pour les femmes, je voulais absolument assister à la victoire de Tatiana. C’est la seule qui roule vraiment fort. C’est propre, technique, ce n’est pas étonnant de la voir remporter le titre. Elle m’a vraiment surpris encore une fois. Elle fait vraiment du Trial avec des mouvements comme les hommes.
Tu gagnes au guidon d’un nouveau vélo, de cette marque chinoise Breathavec laquelle tu t’es associé pendant les Championnats d’Europe... Personne ne s’y attendait, Gilles Coust sur Breath, une marque qui avait pas une super réputation, une marque « low cost »... Qui finalement n’a pas l’air d’être si « low » que ça niveau perf et qualité ? Comment s’est fait ce rapprochement avec cette marque qui n’était pas vraiment présente en Europe, surtout tournée vers le marché asiatique ? Et qui se retrouve aujourd’hui sur le devant de la scène avec toi, comme une autre marque asiatique d’ailleurs qui est portée par Benito ?
Déjà je te confirme que Breath c’est loin d’être du low cost. C’est plutôt du très très haut de gamme et la meilleure qualité que j’ai connue. Le vélo est une vrai tuerie avec un nouvel aluminium, une couleur super pro. C’est la première fois que je possède du matériel de cette qualité. Y’a qu’à voir, vélo reçu la veille de mon départ, vélo Champion du Monde 6 jours après ! Le titre est le résultat de notre superbe relation avec beaucoup de confiance. Le rapprochement s’est fait vraiment par hasard, j’ai reçu un mail de leur part pour savoir si je voulais tester leur potence, j’ai bien évidemment accepté et tout est parti de là. Je me suis rendu compte que c’était du très haut de gamme et que surtout j’avais affaire à des gens censés, respectueux, intelligents...
Comment se passe votre collaboration, on sent qu’il y a une vraie collaboration, de l’écoute, de la sérénité dans vos relations ? Tu offres aujourd’hui à cette marque la plus belle des consécrations, dont rêverait bien des marques européennes !?! Gilles Coust’ avec Breath en 2015 ?
Je n’ai jamais eu une collaboration comme ça auparavant, il y a la partie trial, mais nous ne parlons pas que ça. Une confiance s’est créée et cela me permet d’être au top. Gilles Coust’ sur Breath en 2015 et bien plus....D’ailleurs nous partons en Chine fin octobre pour se voir et avancer au maximum. Nous allons travailler sur beaucoup de produits qui porteront les couleurs du Champion du Monde ;) Malheureusement les marques Européennes, et en particulier certaines marques françaises n’ont aucun respect pour les pilotes, la seule chose qu’ils cherchent, c’est donner le moins possible et obtenir le plus. C’est une drôle de mentalité, mais cela vient en partie aussi des pilotes qui promotionnent une marque pour deux vélos à l’année !!!
Pour ce mondial, tu ridais donc pour la première fois ce nouveau Breath 2015, un « Tomorrow » avec des côtes UCI comme tu les aimes à 1095mm et +70mm, un modèle de série à ton effigie qui arrive bientôt sur le marché, ça va très vite avec Breath ? Tu peux nous le présenter plus en détail ?
Exact, c’était la première sortie du vélo et premier tour de roue avec. J’ai choisi cette géométrie car c’est celle qui me convient le mieux et convient surtout au trial actuel à mon sens.Le cadre ne devrait pas tarder à arriver, on travaille sur ça ;) Breath, c’est ultra rapide, on bosse dur tous les jours pour sortir le meilleur matériel, nous avons déjà pas mal de choses haut de gamme et très pointues, comme bien sûr le cadre, potence, guidon, etc... Beaucoup de composants arriveront vite pour pouvoir proposer des vélos complets.
Pour la fourche, tu roulais avec une Bonz, on imagine que c’est une solution d’attente, tu as développé quelque chose de spécifique avec Breath ? Il y a aussi toute une gamme de composants qui sont développés par la marque ?
Tout à fait, c’est une solution d’attente, nous travaillons actuellement sur beaucoup de composants dont la fourche que je devrais avoir d’ici peu...Ce sera une fourche en alu car je ne souhaite pas rouler sur une carbone car ça n’apporte rien du tout. Du coup, j’ai commencé à regarder quelle fourche me conviendrait le mieux et j’ai opté pour la Bonz. J’ai donc contacté Bruno qui a été intéressé pour me fournir des fourches. J’en profite pour le remercier.


La saison n’est pas terminée, la Coupe du Monde reprend à Moutier en Suisse dans quelques jours, là même où tu avais décroché pour la première fois la Coupe du Monde, ce sera Serge Froissart et la FASTT au traçage, un tracé qui privilégiera peut-être un peu moins l’explosivité et un peu plus les placements techniques... Comment tu appréhendes cette avant-dernière étape ? Et la finale, qui se déroulera la semaine suivante à Anvers ?
Franchement, aucune pression, ma saison est faîte, j’ai rempli mes objectifs : Champion d’Europe et Champion du Monde. Que demander de plus !?! En démarrant cette saison, je n’avais que ça en tête, ces deux titres ! Le reste sert de préparation. Pour Moutier, bien entendu je vais m’y rendre pour me donner à fond, honorer ce merveilleux maillot arc-en-ciel... Concernant le tracé, c’est bien d’avoir un autre style, ça permettra de voir autre chose en espérant surtout que la gruge ne soit pas au RDV ! Je ne sais pas encore si je me rendrais en Belgique. Je n’ai rien réservé, je verrai en fonction de ma forme la semaine avant !
L’année prochaine, Coupe du Monde devrait être encore plus internationale : Pologne, France, Belgique, mais aussi Autriche et... Australie ! Aller faire une Coupe du Monde à l’autre bout de la planète, c’est envisageable pour toi ? On sait que par le temps de crise actuel, boucler un budget c’est toujours difficile, et même en temps normal...
C’est super si la Coupe du Monde sort de l’Europe, mais ça serait bien avant toute chose d’augmenter les primes. A croire que l’UCI ne se rend pas trop compte de cela...C’est bien beau de faire une coupe du Monde en Australie, mais ça coûte au minimum 3000 euros. Une victoire rapporte 667 euros... il n’y a pas un problème là ?!!! Ça va plus loin qu’un problème d’argent là, c’est vraiment prendre les pilotes pour des imbéciles...Il faut quand même savoir que sans pilotes il n’y aurait pas de compéts, comme sans organisateurs on n’en aurait pas également...mais les organisateurs ne font pas ça gratuitement, ils gagnent leur vie avec...alors pourquoi les pilotes payeraient ! J’attends de voir comment les choses vont évoluer pour 2015 et à partir de là je serai en mesure de prendre une décision pour l’Australie...
Le Bike Trial se réveille, la BIU annonce de nouvelles mesures pour redynamiser son championnat, en faire le mondial du trial pur et attirer un nouveau public, avec une catégorie Elite ouverte, un corps de commissaires international professionnalisé, un mondial sur une seule manche... Le Champion du Monde UCI, qui a fait ses débuts en bike trial, il en pense quoi ?
Je n’ai pas trop suivi l’histoire de la BIU, mais d’après ce que tu me dis ça peut être super intéressant, et je pense que ça pourrait faire du bien au trial... Je vais suivre ça d’un peu plus près et voir avec mon partenaire Breath si cela les intéresse.
Ok, mille mercis pour cette interview passionnante et franche ! Continues à nous faire rêver Gilles, quelque chose à ajouter pour finir ?
Je vais profiter de cette ITW pour remercier, une fois de plus, tous les gens, team, partenaires qui me soutiennent depuis tant d’années. Sans eux rien ne serait faisable ! Merci à tous et à bientôt !